9 janvier 1905 : Il y a 120 ans mourait Louise Michel
Le 9 janvier 1905, Louise Miche mourait d’une congestion pulmonaire à Marseille où elle s’était rendue pour donner l’une de ses innombrables conférences en faveur de la cause libertaire.
Depuis son retour de Kanaky à la faveur de l’amnistie générale de 1880, elle mène une intense activité de journaliste, de pamphlétaire et de conférencière.
Au delà de son rôle pendant la Commune de Paris, elle devient l'incarnation populaire de la révolution.
Mais devenue icône et martyre, "la Vierge rouge" a (involontairemen) rendu invisible les milliers de femmes qui par leurs idées et par leurs actions ont participé à cette expérience unique de démocratie ouvrière.
La bourgeoise française victorieuse (et l'on sait que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire) n'en demandait pas tant.
Les obsèques de Louise Michel eurent lieu à Levallois-Perret le 22 janvier. 100 000 personnes suivirent son cercueil.
Quand une femme de droite, bien connue de la justice, comme son cher et tendre époux, parle de Louise Michel.
8 janvier 1925 : Il y a 100 ans, la victoire des Penn Sardin
Il y a 100 ans, après 46 jours d'une lutte âpre et sans concession, face à un patronat prêt à toutes les bassesses, les sardinières de Douarnenez peuvent crier "Victoire". On chante L'Internationale, le chant créé par le communard Eugène Pottier. Et un grand bal est organisé qui réunira 5 000 personnes.
Les ouvrières obtiennent un salaire horaire de 1 franc (20 centimes d'augmentation), majoré de 50% au-delà de 10 heures d'affilée et en cas de travail de nuit.
Beau succès à la conférence de notre présidente. Salle trop petite pour accueillir les plus de 30 personnes présentes (33 d'après le comptage d'un des participants).
Un livre de Lucie Colliard
Parution du livre "Nouvelles Calédonies"
Nouvelles Calédonies - Du temps des cerises au temps des letchis
de Marie-Hélène Lafouge
24,00€
Alexise est une jeune mère qui vit à Paris au moment du siège de 1870. Elle a quitté ses Ardennes natales pour suivre l’homme qui lui a redonné le goût de vivre après le cataclysme de son veuvage, et tous deux vont vibrer dans le Paris de la Commune avant de connaître la déportation et l’exil.
Marie, patriote alsacienne, assiste à l’annexion de sa région par les Prussiens en 1871. Sa haine de l’occupant et son amour pour François la mèneront sur le chemin des colonies françaises de peuplement, en Algérie tout d’abord, puis en Nouvelle-Calédonie. Victorine est une paysanne illettrée de la Drôme qui rêve d’émancipation. À la fois maîtresse et victime de ses choix, elle échoue sur une terre de bagne sur les pas de son mari condamné aux travaux forcés.
Ainsi se dévoilent les Nouvelles Calédonies, multiples et fascinantes, faites de violence et d’amour.
Titulaire d’une maîtrise de traduction littéraire à Paris 3, ex-enseignante d’anglais, Marie-Hélène Lafouge s’est inspirée d’une généalogie hors du commun pour transmettre une histoire occultée à la fois par le récit national et par ses descendants.
Parution du N°100 de la revue nationale
Dans ce numéro la première partie d'un article sur Nathaniel ROSSEL, Colonel, né à Saint Brieuc.