Dernière mise à jour : 12 Floréal 232 (2 Mai 2024)
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L'année 2024 est l'année de la communarde André LEO (1824-1900)
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La brochure "Les Communards des Côtes-du-Nord" Version 2 est désormais disponible au prix de 12 Euros - Il suffit de nous contacter.
Ouverture de la bibliothèque du Comité le 3ème samedi de chaque mois. Pour l'instant une quarantaine d'ouvrages sur les Communes de Paris et de Province peuvent être prêtés sur demande (voir règlement ci-après).
La liste des livres disponibles classés par auteurs
Nous rejoindre : Bulletin d'adhésion ci-dessus ou adhésion par Carte Bleue
La Commune n’a duré que soixante-douze jours.
Soixante-douze jours où, dans un bouillonnement d’idées, de joie et de luttes, furent adoptées des mesures novatrices et concrètes pour l’émancipation de tous.
Soixante-douze jours qui ébranlèrent le vieux monde lorsque notre superbe drapeau rouge se mit à flotter sur l’Hôtel de Ville après les élections du 26 mars 1871.
Soixante-douze jours qui restent encore injustement méconnus.
La Commune de Paris ne peut être étudiée comme un simple événement appartenant au passé, elle reste d'actualité, c'est-à-dire qu'elle continue à travailler le présent et le futur non seulement du peuple français mais aussi de tous les peuples de la planète.
Si la Commune de Paris a marqué les mouvements ouvrier et politique des XIXème et XXème siècles, son héritage est plus complexe, plus riche, plus divers que la caricature qu'en font les "versaillais" d'aujourd'hui et, hélas, la plupart des livres scolaires, mais aussi que le "mythe" qu'en font quelque fois ceux et celles qui s'en réclament (anarchistes, communistes, francs-maçons, libres-penseurs, socialistes révolutionnaires ... ).
Il nous revient donc de faire connaître quelques vérités sur cette première expérience populaire, l'action des femmes et des hommes souvent inconnus qui l'ont faite au péril de leur vie.
Telle est la tâche principale que s'est donnée notre association.
Mais aussi sortir de l'anonymat ces "communeux" et ces "communeuses" de province animés d'un même élan patriotique et social.
Marie-Louise MENAN n'a pu être déportée en Guyane car décédée à la prison de Auberive (Haute-Marne) le 14 décembre 1872
Le programme de la Commune de Paris : ICI
Paroles de Président (E. Macron) :
« Versailles, c’est là où la République s'était retranchée quand elle était menacée »
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Il a été enregistré en tant qu'association loi 1901 le 31 mars 2015 sous le numéro W223001811.
Pour nous écrire :
Amies et amis de la Commune de Paris 1871
Espace Sainte Anne - 2 rue de Kerampont - 22300 Lannion
Courriel : communetregorargoat@orange.fr
GODEST Colette : Présidente - Animatrice de la Commission Éducation Populaire
ORJOL Denis : Trésorier - Responsable communication
THOMAS Jean-Robert : Secrétaire
Article 1
Il est fondé, conformément à la loi du 1er juillet 1901, une association qui prend pour titre : Les Amis de la Commune de Paris 1871 - Comité local du Trégor-Argoat.
Siège social : Espace Sainte Anne - 2 rue de Kerampont - 22300 Lannion.
Article 2
L'association a pour but :
- de faire connaître la Commune de Paris, ses combattants, son action, son oeuvre et ses idéaux. Elle est l'émanation de l'association " Les Amies et amis de la Commune de Paris 1871 " dont le siège est au 46 rue des Cinq Diamants - 750013 Paris.
- de regrouper l'ensemble des personnes physiques et morales intéressées par les buts de l'association.
- de représenter ses adhérents auprès des pouvoirs publics et collectivités territoriales.
Article 3
Les moyens d'action de l'association consistent en publications diverses, conférences, stages, cercles d'étude, manifestations commémoratives, cérémonies du souvenir, expositions ... toutes initiatives propres à faciliter la connaissance et la promotion des idéaux de la Commune de Paris.
Si vous partagez les buts de notre association, nous vous invitons à rejoindre notre comité.
Pour cela imprimez le bulletin ci-dessous et envoyez le complété à l'adresse indiquée.
Cotisation : à partir de 1 euro
1er mai 2024 : Nous étions à la manifestation de Lannion
500 personnes ont participé au rassemblement.
200 tracts ont été distibués et nous avons pu dire quelques mots avant de chanter l'Internationale, chant des ouvriers créé par le communard Eugène Pottier.
1er mai 1891 à Fourmies : La police tire, 10 morts et 35 blessés
En 1891, les organisations ouvrières se préparent à agir pour l’obtention de la journée de huit heures, conformément aux directives de l’Internationale ouvrière. Mais dans la petite ville ouvrière de Fourmies, dans le Nord, cette journée de grève se solde par une fusillade meurtrière.
Le 1er mai 1891, une manifestation tourne au drame dans la villle industrielle de Fourmies. Après un hiver rigoureux, les ouvriers, issus majoritairement de l'industrie textile, revendiquent pacifiquement la journée de 8 heures et la hausse de leurs salaires. La police mobilisée par les patrons locaux tire sur la foule : 10 morts et 35 blessés.
1er mai 1871 : Lettre de Richard Jules Reinhardt à Karl Marx
Paris, le 1er mai 1871.
Cher ami,
Il n’est pas facile d’écrire au milieu de cette excitation incessante, mais néanmoins, je vous faisais, sous pli fermé, parvenir à tous, pendant les meilleures journées, un journal relatant les événements, à l’adresse d’Engels. C’est ce que j’ai fait encore la dernière fois avant-hier, après la manifestation des francs-maçons qui fut chargée à coup de bombes, et qui hier soir après une autre manifestation « pacifique » très nombreuse des provinciaux habitants Paris, fut suivie du plus brillant bombardement du Mont-Valérien avec des bombes incendiaires contre une partie des maisons du quartier des Ternes à l’intérieur des fortifications. D’immenses incendies furent allumés, toute la ville fut effrayée par la violente canonnade.
Cela est un autre avantage, puisqu’il a jeté dans nos bras une autre partie considérable des indifférents, en montrant tout à coup à leurs yeux indignés les cannibales de Versailles à l’œuvre, tandis que les autres s’amusaient poliment de cette nouvelle preuve tangible de la rage impuissante de Thiers. Le bonhomme voulait absolument remporter au moins un de ces jours, avec sa superbe armée, une victoire sur la « petite poignée » des « insurgés » de Paris, victoire qu’ils annonçaient comme définitive et prochaine depuis quatre semaines, à corps et à cris, comme un spectacle de cirque ou de théâtre. Il avait besoin d’une réclame pour les élections municipales de la veille en France. Mais il doit prendre patience.
Malheureusement nous aussi, nous devons aussi patienter un peu, les révolutions décisives plus ou moins imminentes d’autres grandes villes se faisant pour le moment attendre. Mais elle ne tarderont pas à éclater. En attendant nos admirables héros nationaux de Belleville et d’ailleurs font de leur mieux pour maintenir au moins le statu quo, fermement résolus à donner au besoin le coup de grâce à l’armée impériale, à Paris même, derrière les barricades, si cette armée savait pénétrer dans la ville par les fortifications.
Pendant ce temps, les réacs, qui ne sont pas tous devenus tôt ou tard des Francs fileurs, seront désarmés l’un après l’autre, d’autant plus sûrement, que nous nous sommes débarrassés maintenant de l’équivoque Cluseret. Donc, toujours bravement de l’avant ! Ça ira !
Cordialement dévoué, votre vieux Reinhardt